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Comic strip festival : notre BD sur le travail précaire en finale 1024 576 L'Ilot

Comic strip festival : notre BD sur le travail précaire en finale

Comic strip festival : notre bande dessinée sur le travail précaire en finale du prix Atomium 2025 

Sommaire :

  1. Le Comic Strip Festival 2025 : un événement incontournable
  • Un festival BD unique en Belgique  
  • Informations pratiques sur le Comic Strip Festival 2025 

2. Une bande dessinée sur le travail précaire en finale du Comic Strip Festival 2025

  • Pourquoi le Prix Atomium de la bande dessinée citoyenne est-il important ?  
  • « Un petit expresso sans sucre » : une bande dessinée engagée sur le travail précaire

Du 26 au 28 septembre 2025, le Comic Strip Festival transformera la Gare Maritime de Tour & Taxis en véritable temple de la bande dessinée. C’est dans ce cadre exceptionnel que sera décerné le Prix Atomium de la BD citoyenne, récompensant les œuvres qui osent aborder les défis de notre époque avec justesse et humanité. 

Cette année, la bande dessinée « Un petit expresso sans sucre » de L’Ilot figure parmi les 15 finalistes de cette prestigieuse distinction. Une belle reconnaissance pour le travail de notre association, mais surtout un coup de projecteur essentiel sur la réalité des travailleur·euses précaires sans abri en Belgique.  

Le Comic Strip Festival 2025 : un événement incontournable

Un festival BD unique en Belgique  

Depuis sa création, le Comic Strip Festival est devenu un rendez-vous majeur pour les amateur·ices de bande dessinée en Belgique et au-delà. Il offre une plateforme unique pour découvrir de nouveaux talents, célébrer des œuvres emblématiques et discuter des enjeux contemporains à travers le prisme de la BD. L’introduction du Prix Atomium en 2017 a renforcé l’engagement du festival envers la reconnaissance de la diversité et de la vitalité du neuvième art.  

Informations pratiques sur le Comic Strip Festival 2025

Le Comic Strip Festival se déroulera du 26 au 28 septembre 2025 à la Gare Maritime de Tour & Taxis (Bruxelles). L’évènement est gratuit. Au programme : expositions, ateliers, rencontres, dédicaces, projections et animations pour tous les âges.   

Une bande dessinée sur le travail précaire en finale du Comic Strip Festival 2025

Pourquoi le Prix Atomium de la bande dessinée citoyenne est-il important ?

Décerné chaque année au Comic Strip Festival, le Prix Atomium de la BD citoyenne récompense un album qui suscite une réflexion éthique et sociétale, abordant de manière constructive des enjeux contemporains. Le prix soutient ainsi les artistes engagé·es qui utilisent la bande dessinée comme moyen d’expression pour des causes sociales importantes.  

La nomination de notre BD pour ce prix constitue donc un bel accomplissement pour le travail quotidien de L’Ilot… mais aussi un coup de projecteur essentiel sur les souffrances invisibles liées au travail précaire. Une situation dramatique que l’instabilité des contrats (intérim, CDD, flexijobs, etc.) ne fait que favoriser, en touchant d’ailleurs davantage les femmes que les hommes.La précarité dans l’emploi recouvre une dimension de genre : les emplois à temps partiel ou encore les contrats à durée déterminée concernent plus particulièrement le sexe féminin. 

« Aujourdʼhui, nous vivons dans une société où des personnes perçoivent des pensions de 6 000 euros tandis que dʼautres, souvent des femmes, doivent se contenter de moins de 800 euros par mois. Cʼest indéfendable. » 

Philippe Defeyt, économiste et ancien président du CPAS de Namur

« Un petit expresso sans sucre » : une bande dessinée engagée sur le travail précaire

Réalisée par L’Ilot en collaboration avec Abdel de Bruxelles et Alexandre de Moté, «Un petit expresso sans sucre» met en lumière les réalités des travailleur·euses précaires sans abri en Belgique. On plonge dans l’histoire de Steph’, un indépendant ruiné qui tente de cacher à ses proches qu’il vit dans sa camionnette.  

bande dessinée précarité sans abri

La trame reflète ainsi les situations réelles que traversent des milliers de personnes sans chez-soi accompagnées par L’Ilot : insécurité de l’emploi, perte d’un logement, érosion progressive des droits… Les équipes de nos maisons d’accueil le constatent chaque jour : le nombre de personnes qui ont un revenu mais ne sont pas en mesure d’assumer un loyer ne cesse d’augmenter. Les témoignages de femmes et d’hommes sans abri ne manquent pas.  

« Les propriétaires demandent parfois jusqu’à trois mois de loyer en avance. C’est impossible pour moi. Même avec un salaire régulier… » 

Nadine*

* Prénom d’emprunt. Nadine symbolise les milliers de travailleur·euses précaires sans abri qu’accompagne L’Ilot. 

pension Belgique : précarité personnes âgées
Pension en Belgique : la précarité des personnes âgées 1024 576 L'Ilot

Pension en Belgique : la précarité des personnes âgées

Pension en Belgique : plus de précarité pour les personnes âgées

Sommaire :

  • Un système de pension qui aggrave la précarité des personnes âgées
  • Vieillir dans la précarité : un phénomène en forte croissance
  • La pension, réel rempart contre la précarité des personnes âgées ?
  • Comment aider une personne âgée en situation de précarité ?
  • Sources 

Récemment amené par le gouvernement Arizona, l’accord de Pâques inclut une série de mesures qui touchent en profondeur le système sensible des pensions. De quoi nourrir l’inquiétude quand on sait que les prévisions de Statbel annoncent un vieillissement de la population belge dans les prochaines années.  

Déjà bien présente, la précarité des personnes âgées risque ainsi de s’aggraver de façon drastique. Une question se pose : vieillir demain en Belgique sera-t-il synonyme d’exclusion sociale ? 

Un système de pension qui aggrave la précarité des personnes âgées 

Afin d’inciter les Belges à prolonger leur carrière, le gouvernement a inscrit dans l’accord de Pâques un mécanisme de malus pension. Si vous souhaitez prendre votre retraite avant l’âge légal de 66 ans (67 ans en 2030), vous devrez ainsi subir une pénalité financière. La conséquence ? Les senior·es devront subvenir à leurs besoins durant une période allongée, alors même que beaucoup peinent à conserver un emploi ou à en retrouver un après 55 ans.  

Pour bénéficier du nouveau bonus-pension, vous serez obligé·e de travailler au-delà de l’âge légal de la retraite. Chaque année prestée augmentera alors un peu plus (2 %, 4 % ou 5 %) votre pension.  

Mais ce n’est pas tout. La limitation des allocations de chômage à 2 ans (dès 2026) charrie avec elle son lot d’inquiétudes. Pour être épargné·es par cette mesure, les 55 ans et plus devront prouver 30 ans de carrière (35 à partir de 2030). Le risque ? Une exclusion massive des chômeur·euses de cette catégorie d’âge… et un basculement dans la précarité pour les personnes âgées. 

Vieillir dans la précarité : un phénomène en forte croissance 

D’après une étude de Statbel, près de 20 % de la population belge courait déjà un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2024. Soit plus de 2 millions de personnes.   

On constate également que près de 18 % des 65 ans et plus étaient considéré·es comme « à risque de pauvreté », contre 13 % de la population globale. Autrement dit, les personnes âgées courent en Belgique un risque de pauvreté plus élevé que les autres. Le Bureau fédéral du Plan tire même la sonnette d’alarme : si aucune politique ne change la donne, cette situation préoccupante se dégradera dès le milieu des années 2050. 

Il est donc essentiel d’agir aujourd’hui, d’autant plus que le nombre de senior·es en Belgique explosera à l’avenir en raison d’un vieillissement démographique. D’après les projections de Statbel, le nombre de personnes âgées augmentera ainsi sensiblement dans les prochaines années.  

Si, en 2024, on comptait 28 personnes de 67 ans et plus pour 100 personnes de 18 à 66 ans, on en dénombrera 37 en 2040 et 43 en 2070. De quoi confirmer la thèse d’un vieillissement de la population.  

vieillissement démographique Belgique : précarité seniors

Proportion de personnes âgées de 67 ans et plus par rapport à la population en âge de travailler (source : Bureau fédéral du Plan

D’après les prévisions, l’espérance de vie moyenne augmentera pour atteindre, en 2070, 89,8 ans pour les femmes et 88,1 ans pour les hommes. Cette évolution génère ainsi des pressions sur le système de pension. D’ici 2040, on comptera un million de Belges de plus de 80 ans ! De nouvelles solutions doivent donc être trouvées pour garantir un équilibre économique. 

L’allongement de la durée de vie nécessite également une réflexion de fond quant aux structures d’accueil ou aux soins à domicile pour les personnes âgées. 

vieillissement démographique : pauvreté personnes âgées

L’évolution de l’espérance de vie à la naissance en Belgique (source : Statbel) 

La pension, réel rempart contre la précarité des personnes âgées ?  

Pour beaucoup de senior·es, la pension ne suffit déjà plus à couvrir un loyer, des soins médicaux ou même une alimentation décente. Il faut dire que le vieillissement à domicile coûte autour de 1 200 euros mensuels, sans compter les charges (loyer, énergie, nourriture, etc.). Avec un coût moyen de 2 084 € par mois, la maison de repos constitue dans ce paysage peu enviable un luxe inaccessible pour la plupart.  

Un·e senior·e sur quatre vit sous le seuil de pauvreté à Bruxelles. Quand il n’y a plus de toit, de proches ou de solutions, la rue devient la seule issue. Aucune alternative n’est proposée à celles et ceux dont la pension est trop faible. En Belgique, près de 5 000 personnes âgées vivent sans chez-soi. Quand on perd son logement, il ne reste que la solitude, l’invisibilité, le silence et la violence… 

 Dans ce contexte déjà compliqué, les mesures actuelles du gouvernement Arizona ne feront qu’exposer encore davantage nos aîné·es au risque du sans-abrisme.  

Comment aider une personne âgée en situation de précarité ? 

Chaque jour, L’Ilot lutte contre la précarité des personnes âgées avec des moyens adaptés.  

  • Nos Centres de jour (tels que Circé) offrent un répit essentiel : un repas chaud, une douche, une écoute bienveillante ou encore un accompagnement social.  
  • Nos Maisons d’accueil proposent plus qu’un toit : un lit, des soins, mais surtout un soutien psychosocial sur mesure pour retrouver un logement durable. 
  • Nos Cuisines et notre Recyclerie forment à l’emploi.  

Grâce à ces services d’accompagnement, nous permettons à des senior·es épuisé·es par la vie en rue de se reconstruire et de retrouver une place digne dans la société.  

 “L’Ilot m’a soutenu de tous points de vue. D’abord, avec un toit pour dormir. Ensuite, en m’aidant à régler mes problèmes de pension et à remettre ma mutuelle en ordre. Enfin, ils m’ont permis d’ouvrir un compte en banque car j’ai pu prendre mon adresse officielle dans la Maison d’accueil.” 

Jean-Pierre, usager de L’Ilot 

 À 68, 72 ou 79 ans, personne ne devrait dormir dehors. Grâce à votre don, nous redonnons un peu de chaleur, de sécurité et d’espoir à celles et ceux qui n’ont plus rien… hormis le poids des années. Face à cette injustice silencieuse, votre soutien peut tout changer. 

Vous pouvez devenir acteur·ice du changement. 

Kart #9 Temps plein, poches vides | Des fins de mois impossibles malgré un emploi : témoignages 1024 576 L'Ilot

Kart #9 Temps plein, poches vides | Des fins de mois impossibles malgré un emploi : témoignages

En Belgique, de plus en plus de travailleurs peinent à boucler leurs fins de mois, malgré un emploi à temps plein. Pour beaucoup, les salaires ne suivent pas l’augmentation constante des loyers. Suite à la sortie de notre nouvelle publication sur les travailleurs et travailleuses précaires, nous avons récolté plusieurs témoignages autour de nous, que ce soit à L’Ilot ou dans notre entourage, concernant la thématique du travail précaire. Tous et toutes témoignent d’un même constat : travailler ne suffit plus pour vivre décemment.

Sylvia*, 36 ans, travailleuse sociale

« On m’a souvent parlé de la règle des 30%. Une règle selon laquelle le loyer d’un appartement ne doit pas dépasser 30% des revenus d’un ménage. Je suis travailleuse sociale, mon conjoint travaille à temps plein lui aussi. Nous avons cherché pendant deux ans à nous loger à Bruxelles en tenant compte de cet adage des 30%. Force est de constater que c’est devenu impossible. Aujourd’hui pour se loger, il faut se mettre en danger financièrement. »

Zakaria*, 51 ans, père de 3 enfants

« C’est devenu impossible en 2024 de vivre convenablement de ses revenus. Avant mes quelques économies me permettaient parfois de partir en vacances, de faire l’un ou l’autre cadeau à mes enfants ou à mes proches. Aujourd’hui, elles m’autorisent tout juste à régler mes factures et à faire face à l’un ou l’autre imprévus. Je suis en permanence sur la corde. »

Blandine*, 24 ans, jeune travailleuse

« J’ai 24 ans, je travaille à plein temps, mais ça ne change rien : avec les garanties locatives de plus en plus élevées, aucun propriétaire ne veut de moi, même avec un emploi à plein temps. Les propriétaires demandent des montants incroyables, parfois jusqu’à trois mois de loyer en avance, juste pour accepter de me louer un appartement. C’est impossible pour moi, même avec un salaire régulier. J’essaie de montrer que je suis sérieuse, que je travaille et que je peux payer, mais c’est jamais suffisant pour eux. Je me retrouve à rester chez des amis ou à chercher des logements précaires parce que je ne peux jamais réunir ces garanties exorbitantes. C’est vraiment décourageant de se dire que, malgré mon travail, je ne peux même pas accéder à un logement stable. »

Jean-Pierre*, 70 ans, travailleur à la retraite

« J’ai pris ma retraite il y a trois ans, mais au lieu de me reposer, je dois continuer à travailler parce que ma pension ne couvre même pas le loyer. Je pensais pouvoir enfin souffler après une vie de boulot, mais entre les loyers qui explosent et les factures qui tombent chaque mois, je n’arrive pas à m’en sortir. C’est épuisant, je me demande souvent quand je pourrai vraiment profiter de ma retraite, ou si ce moment viendra un jour. »

Mariam*, 31 ans, travailleuse à plein temps

« Malgré mon salaire, le loyer engloutit plus de la moitié de ce que je gagne, et chaque mois, je me retrouve à devoir choisir entre payer mon loyer à temps ou me nourrir correctement. Même en travaillant à plein temps, j’ai l’impression que ce n’est jamais suffisant pour vivre décemment. Les factures s’accumulent, tout devient plus cher, mais mon salaire, lui, ne bouge pas. Ce n’est pas normal de travailler autant et de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois. On bosse dur, mais on survit à peine. »

Moussa*, 19 ans, personne sans papiers

« Sans papiers, je galère déjà à trouver du travail, mais quand j’en trouve, c’est souvent pour des salaires de misère parce que certains abusent de ma situation. À la fin du mois, impossible de payer mon loyer correctement. Et en plus, je fais face au racisme : les propriétaires et les employeurs me ferment la porte juste à cause de mes origines. J’ai l’impression d’être coincé dans une double précarité, celle de ne pas avoir de papiers et celle d’être jugé sur qui je suis. »

Et vous ? Comment faites-vous face à cette situation ? Est-ce que votre travail vous permet de vivre de vos revenus ? Quel est le % de votre salaire que vous mettez dans votre loyer ? Est-ce que vous connaissez des personnes qui vivent la même situation ? Envoyez-nous votre témoignage en 4-5 lignes à presse@ilot.be. Nous en repartagerons certains d’entre eux de manière anonymisée sur notre page Instagram. Merci d’avance à tous et à toutes pour votre participation !

*prénom d’emprunt.

Prix fédéral de lutte contre la pauvreté : votez pour ISSUE 1024 576 L'Ilot

Prix fédéral de lutte contre la pauvreté : votez pour ISSUE

Cette année, le Prix fédéral de lutte contre la pauvreté récompensera les partenariats mis en place pour lutter préventivement ou curativement contre la pauvreté.

Et L’Ilot fait partie des lauréats avec le projet ISSUE : en 4 ans, grâce à ISSUE, 100 personnes ont pu être logées temporairement dans des bâtiments inoccupés avant de trouver un logement durable pour certaines d’entre elles.
Temps plein, poches vides : quand le travail ne protège plus de la précarité 1024 576 L'Ilot

Temps plein, poches vides : quand le travail ne protège plus de la précarité

Un loyer qui augmente, des prix qui ne cessent de s’enflammer, un marché de l’emploi qui favorise l’ère de l’ubérisation maximale (dans laquelle les personnes engagées sont forcées de passer sous le régime indépendant, sans plus aucune sécurité). Voici le dangereux mélange qui nous menace toutes et tous, qui pourrait tout nous faire perdre ! En 2024, plus de 2,1 millions de Belges courent un réel risque de pauvreté ou d’exclusion sociale [1].

Avec 1426 euros mensuels, le statut d’Emmanuel est devenu celui d’une personne vivant sous le seuil de pauvreté [2].  Loin d’être un cas isolé, de plus en plus de travailleuses et travailleurs arrivent chaque jour dans nos services n’ayant plus les moyens de se loger. Ces femmes et ces hommes, souvent invisibles aux yeux de la société, luttent quotidiennement pour joindre les deux bouts. Leur courage et leur ambition demeurent puissants et se voient parfois engloutis bien rapidement par une dynamique mortifère : une faillite, une maladie, une accumulation de factures, etc. Et la hausse des prix qui s’amuse sans vergogne à jouer avec ces vies.

Le travail ne protège plus de la pauvreté. Vos dons sont nécessaires et permettent à nos services d’accueil d’assurer un lieu de réconfort, un toit pour plusieurs mois, mais aussi un espace de travail et de rencontre pour que ces travailleuses et travailleurs sans abri puissent se reconstruire, retrouver l’estime de soi et restaurer leurs droits. Grâce à vous, l’Ilot propose un accompagnement au long cours pour permettre à chacun et chacune d’aller de l’avant, de retrouver confiance et d’envisager à nouveau une trajectoire de vie épanouissante.

La réalité est criante : l’indexation des salaires ne permet plus de compenser l’augmentation des prix et certains barèmes salariaux ne rencontrent plus le coût de la vie. Davantage de travailleurs et travailleuses basculent dans le champ de l’urgence sociale, de l’aide alimentaire ou encore de l’aide énergétique. La précarité des travailleurs et des travailleuses est un fléau silencieux.

Votre soutien est essentiel pour nous permettre de poursuivre efficacement nos missions d’accompagnement.

*Prénom d’emprunt. Nos témoignages sont reconstitués d’après plusieurs expériences de terrain pour ne pas mettre en péril l’anonymat de nos usagers et usagères.

[1] https://statbel.fgov.be/fr/themes/menages/pauvrete-et-conditions-de-vie/risque-de-pauvrete-ou-dexclusion-sociale#news

[2] En Belgique, le seuil de pauvreté s’élève à 1.450 € par mois pour une personne seule et à 3.045 € pour un ménage de deux adultes avec deux enfants.

Photo : ©Towfiqu Barbhuiya