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Jérémie

Prix fédéral de lutte contre la pauvreté : votez pour ISSUE 1024 576 L'Ilot

Prix fédéral de lutte contre la pauvreté : votez pour ISSUE

Cette année, le Prix fédéral de lutte contre la pauvreté récompensera les partenariats mis en place pour lutter préventivement ou curativement contre la pauvreté.

Et L'Ilot fait partie des lauréats avec le projet ISSUE : en 4 ans, grâce à ISSUE, 100 personnes ont pu être logées temporairement dans des bâtiments inoccupés avant de trouver un logement durable pour certaines d'entre elles.
Un toit pour grandir, rire et s’épanouir 1024 576 L'Ilot

Un toit pour grandir, rire et s’épanouir

Priver un enfant de la magie de sa chambre, c’est priver un ciel de ses étoiles : plus rien ne l’éclaire.

Être un ou une « enfant bagage », qui l’a un jour envisagé ? C’est pourtant la réalité d’Anaïs, 6 ans, qui suit sa maman dans une vie de rue. En Belgique, près de 20 % des personnes sans chez-soi sont des enfants, témoins de violences familiales et de difficultés de leurs parents sans pouvoir trouver refuge auprès d’eux, qui ne sont plus en capacité d’assurer un cadre sécurisé.

Depuis 1987, L’Ilot, via sa Maison d’accueil pour femmes et familles « le 160 », accueille des enfants en perte d’identité, des petits garçons et des petites filles envahies de stress, d’anxiété, d’insécurité… Depuis 2012, L’Ilot propose un projet pédagogique spécifique pour qu’ils et elles retrouvent leur place dans la famille, leurs repères, leurs liens sociaux ou encore leurs émotions…

 « 40 % des enfants à Bruxelles vivent dans la pauvreté. Nos travailleurs et travailleuses sociales n’ont qu’une mission : permettre à ces petits et petites de retrouver tout simplement une place d’enfant et éviter qu’ils ne grandissent trop vite. » explique Jean-Luc Joiret, directeur de la Maison d’accueil.

Notre objectif : libérer la parole des enfants pour les aider à sortir de cette boucle du déterminisme social. Leur permettre de grandir à leur rythme, en respectant leurs besoins et leurs envies et en faisant vivre leurs droits.

Devenons toutes et tous un soutien solide pour ces enfants. Nous avons besoin de vous.

Ensemble, nous pouvons les entourer d’insouciance et de bonheur. Sans votre aide, sans notre travail d’équipe, bien trop d’enfants continueront à subir la pauvreté et l’exclusion au quotidien.

Nos projets sont indispensables et ne peuvent se concrétiser que grâce à vous : améliorer l’aménagement de nos espaces d’accueil pour permettre aux enfants et à leurs parents de retrouver une bulle d’intimité, y développer de précieux moments d’échanges liés à la parentalité, acheter le matériel nécessaire à la scolarité des enfants, leur proposer des activités sportives et des loisirs, etc. Ensemble, assurons un avenir meilleur à ces enfants qui fréquentent ou fréquenteront un jour les services de L’Ilot.

L-Slam pour Circé de L’Ilot 1024 576 L'Ilot

L-Slam pour Circé de L’Ilot

Ce 26 janvier, les voix des slameur.euses du collectif L-Slam ont résonné très fort à La Tricoterie : des récits puissants et remplis d’émotions pour visibiliser le sort des femmes sans chez-soi.

Merci à Lisette Lombé, poétesse nationale et marraine du Centre Circé de L’Ilot et aux autres slameur.euses incroyables Biche de Ville Mel Moya Camille Coomans et Christelle Niyotwizera pour leur confiance.
Merci à de Cindy Vandermeulen, fondatrice de Courgette_éditions pour l’animation de la soirée. Merci à Tessy Oudèna de nous avoir partagé quelques bribes de son récit « Mon nom de rue est personne ». Et merci à vous toutes et tous pour votre présence et pour votre soutien.
Un plan grand froid… et après ? 1024 576 L'Ilot

Un plan grand froid… et après ?

Au cœur d’une semaine passée sous les températures négatives, le focus était forcément, et comme souvent, soudainement mis sur le secteur sans-abri. L’occasion pour L’Ilot de rappeler que le sans-abrisme, c’est une problématique qui ne connait pas le thermomètre. Et qui souffre autant en hiver qu’en été.

Depuis ce lundi 8 janvier 2024, la Région Bruxelles - Capitale a activé son plan « Froid Extrême ». Concrètement, cela signifie que 150 places de plus sont actuellement disponibles pour les personnes sans abri. Un dispositif pour pallier l’urgence d’une situation de grand froid bien entendu nécessaire, mais loin d’être suffisant, comme nous l’explique notre directrice Ariane Dierickx. « À L’Ilot, on a tendance à dire que le sans-abrisme ne connait pas le thermomètre. Les chiffres le prouvent d’ailleurs puisqu’il y a autant de morts en rue en été en qu’en hiver ».

Ce qui offre forcément un regard différent sur ces mesures d’urgence prises en hiver quand, soudain, les températures chutent drastiquement. « Sans compter que ces 150 places en plus ne vont pas permettre de mettre tout le monde à l’abri dans cette période de grand froid » précise d’ailleurs d’entrée Ariane Dierickx.

Comprendre qu’au sein de notre ASBL où nos deux Centres de jours et nos quatre Maisons d’accueil sont déjà saturées toutes l’années, on peut difficilement pousser les murs. Et que pour nous, la vraie solution, ce n’est pas d’augmenter sans arrêt le nombre de places, mais plutôt de s’orienter vers des solutions à long terme axées sur la remise en logement.

« Le problème, c’est que pendant très longtemps, les autorités politiques ont pratiqué une gestion du sans abrisme plutôt qu’une lutte contre le sans abrisme », précise Ariane Dierickx. Ce n’est pas la même chose. Un lourd passif qui s’est traduit ces dernières d’années par une augmentation substantielle du nombre de personnes à la rue.

« Rien qu’à Bruxelles et sur les dix dernières années, la population sans abris a quadruplé », complète Benjamin Peltier, responsable de plaidoyer à L’Ilot et lui aussi désolé de voir autant d’argent investi dans des solutions peu pérennes. « Ce plan grand froid, c’est encore une mesure d’urgence et, par définition, celles-ci seront toujours insuffisantes. »

Comprendre qu’ouvrir des Centres d’urgence quand il fait froid, c’est bien, mais que cela ne sortira jamais personne durablement de la rue. « C’est un peu comme un paquebot qui perdrait structurellement des gens à la mer et auquel on ne penserait à lancer des bouées de sauvetages que quand la mer devient agitée », métaphorise encore Benjamin Peltier. « Malheureusement, cela ne fait remonter personne à bord et cela n’empêche surtout personne de tomber. Ce qu’il faudrait d’abord penser à faire, c’est stopper cette fuite en avant. »

Comprendre qu’ouvrir des Centres d’urgence quand il fait froid, c’est bien, mais que cela ne sortira jamais personne durablement de la rue. « C’est un peu comme un paquebot qui perdrait structurellement des gens à la mer et auquel on ne penserait à lancer des bouées de sauvetages que quand la mer devient agitée », métaphorise encore Benjamin Peltier. « Malheureusement, cela ne fait remonter personne à bord et cela n’empêche surtout personne de tomber. Ce qu’il faudrait d’abord penser à faire, c’est stopper cette fuite en avant. »

« Il faut reconnaitre un sursaut ces dernières années. Et une prise de conscience des autorités politiques par rapport à l’ampleur du phénomène et à la gravité du problème, » réagissait Ariane Dierickx sur BX1 lundi matin au micro de Fabrice Grosfiley.

« Cela s’est traduit par des augmentations de budgets assez importantes pour le secteur sans-abri. Et une réorientation des politiques vers des solutions de sortie de rue. Du logement, notamment via les programmes « Housing First ». Malheureusement, on assiste aujourd’hui à un effet de rattrapage. C’est-à-dire qu’il y a plus de personnes qui arrivent en rue au quotidien que de personnes qu’on arrive à reloger et à sortir de la rue. On voit bien que les solutions proposées sont insuffisantes. Mais ce qu’il faut, c’est une augmentation très nette des politiques sociales en Belgique. Il faut changer de paradigme et oser aborder aujourd’hui le vrai problème qu’est la crise du logement. Cela passe par l’encadrement des loyers et des mesures qui permettent véritablement aux personnes d’avoir de nouveau accès aux logements. Le logement doit revenir un droit et non pas un bien d’investissement. »

Fonds d’Urgence : certaines personnes ne peuvent plus attendre ! 1024 576 L'Ilot

Fonds d’Urgence : certaines personnes ne peuvent plus attendre !

Nuits d'hôtel, frais médicaux ou de justice… L'Ilot a décidé de constituer un Fonds d'Urgence permettant de dégager des sommes non-budgétisées pour résoudre des situations mettant la santé physique ou mentale de nos usagères et usagers en danger..

Notre association se retrouve trop souvent confrontée à des situations critiques, imprévues, pour lesquelles des solutions doivent être trouvées sans attendre.

L’Ilot aide au quotidien des hommes et des femmes à effectuer des démarches administratives, à retrouver leurs droits ou encore à disposer d’un revenu et d’un logement. Seulement, parfois, nos équipes sociales sont complètement démunies face à des situations urgentes, qui demandent une réponse le jour-même et qui ne peuvent pas attendre un financement public ou une démarche administrative bien trop longue.

Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de créer en cette fin d’année 2023 un fonds d’urgence pour nous permettre une plus grande réactivité face aux situations extrêmes devenues le lot quotidien de nos équipes de terrain.

Imaginez plutôt : Claire*, 38 ans, victime de violences conjugales depuis de longues semaines, vient trouver refuge et des solutions dans notre centre de jour. Elle cherchait dernièrement, désespérément, une solution pour la nuit, pour elle et ses deux enfants. Nous avons dû, la mort dans l’âme, la laisser rentrer auprès de son agresseur faute de places dans nos maisons d’accueil. Cette situation est humainement insupportable pour nos équipes de terrain.

Ces scénarios ne sont malheureusement pas des fictions mais la réalité quotidienne de nos services. Découvrez ci-dessous le témoignage de Philip De Buck, directeur du Centre de jour mixte de L’Ilot, qui abonde dans ce sens.

* Prénom d'emprunt. Nos témoignages sont reconstitués d'après plusieurs expériences de terrain pour ne pas mettre en péril l'anonymat de nos usagers et usagères.

L’horreur : le quotidien des femmes sans abri 1024 576 L'Ilot

L’horreur : le quotidien des femmes sans abri

Jessica* a fui un mari violent pour se réfugier dans notre maison d'accueil pour femmes.
Photo : © Layla Aerts

La journée du 25 novembre est dédiée dans le monde entier à la lutte contre toutes les formes de violences à l'égard des femmes. Bientôt trois mois après l’ouverture par L’Ilot du premier Centre de jour pour femmes sans abri à Bruxelles (Circé de L’Ilot), cette journée résonne encore un peu plus aux oreilles des équipes et des usagères de notre association.

Comme nous l’avions craint, les situations des celles fréquentant ce nouveau dispositif (un peu plus de 80 à ce jour) sont assez terrifiantes : des femmes particulièrement vulnérables et demandant des accompagnements les plus lourds arrivent en masse et osent désormais pousser les portes d’un centre où elles sentent qu’elles seront enfin entendues et correctement accompagnées.

Si
l’étude-action "Sans-abrisme au féminin : sortir de l'invisibilité" que nous avions menée il y a deux ans nous avait permis d’anticiper le type de situations que l’équipe aurait à gérer une fois le centre ouvert, nous avons-nous-mêmes été surpris·es par le niveau d’horreur et de gravité de ces situations et par le caractère quasi systématique de ce que les femmes vivant en rue subissent en termes de violences physiques, sexuelles et psychologiques.

Vu ce niveau de gravité et d’horreur, chacune de ces situations nécessite un accompagnement individuel et intensif de la part de notre équipe. Pendant ce temps, des dizaines d’autres femmes attendent leur tour pour bénéficier d’un accompagnement psychosocial de la part de l’équipe. Malgré la réelle volonté des autorités publiques de soutenir et financer ce projet, cet état de fait démontre que le cadre de financement tel que prévu pour un tel dispositif est déjà insuffisant.

Sonia* a vécu l'enfer

Sonia* fréquente régulièrement les services de L'Ilot. Comme toutes les femmes sans abri, elle a connu un parcours de violences multiples. Sa reconstruction est difficile, tant les traumatismes subis sont multiples.

Aujourd’hui, ce cadre de financement public est en effet le même pour tous les centres de jour, quel que soit le seuil d’accès et le type de public accueilli. Malheureusement, les situations évoquées ci-dessus ne peuvent pas être correctement accompagnées avec un tel cadre de financement.

En conclusion et seulement trois mois après l’ouverture du centre, l’équipe pourtant extrêmement engagée est déjà à genoux et nous savons que ces travailleuses ne pourront pas tenir sans un renfort rapide de personnel.
Or, le constat d’indispensabilité de structures spécialisées pour ce public spécifique est désormais implacable. C’est pourquoi nous profitons de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes pour rappeler la nécessité de financer dignement les aides apportées aux femmes sans abri ou en risque de sans-abrisme.

L'interview de Katima, usagère du Centre Circé de L'Ilot.

Le parcours de Mina : ferez-vous les bons choix ? 1024 576 L'Ilot

Le parcours de Mina : ferez-vous les bons choix ?

Victime de violences conjugales, sans ressources, sans contacts… Incarnez Mina, une maman de trois enfants devant fuir un mari devenu violent. À qui faire confiance ? Où aller ? Choisirez-vous les options lui évitant la rue ?

Tout part d’un constat, mis en avant par l’étude-action “Sans-abrisme au féminin : sortir de l’invisibilité” publiée par L’Ilot début 2022 : le nombre de femmes sans abri ou mal logées est largement sous-évalué et l’offre de services ne leur est pas adaptée alors même qu’elles subissent plus de violences – notamment liées au genre – que leurs homologues masculins.

Dans une démarche intersectorielle et avec l’aide d’un groupe d’expertes du vécu, L’Ilot a développé une série de recommandations pour proposer des solutions concrètes, dignes et durables. Parmi elles : la création d’un centre de jour par et pour les femmes sans abri.

Le Centre de jour Circé de L’Ilot a donc ouvert ses portes en septembre 2023. Les récits terrifiants partagés par ses premières occupantes démontrent encore une fois qu’il était plus qu’urgent de proposer sans délai un refuge à celles sur qui s’abattent les pires violences qu’une société patriarcale est capable d’exercer sur les femmes. L’histoire que vous allez découvrir n’est malheureusement qu’un exemple parmi d’autres de cette triste réalité.

Mina a quitté le Maroc avec ses trois enfants pour rejoindre son mari en Belgique. Après quelques mois, celui-ci est devenu violent. Craignant pour sa vie, Mina a fui le domicile conjugal. Elle se retrouve dehors, sans domicile, sans argent, sans connaître la langue… Où aller ? À qui se confier ou faire confiance ? Comment s’en sortir ?

Le parcours est semé d’embûches et les choix que vous poserez pourraient bien être lourds de conséquences…

L'interview de Katima, usagère du Centre Circé de L'Ilot.

L'interview d'Anne, coordinatrice du Centre Circé de L'Ilot.

Inauguration du nouveau Centre de jour de L’Ilot 1024 576 L'Ilot

Inauguration du nouveau Centre de jour de L’Ilot

Ce mardi 10 octobre, l’asbl L’Ilot a inauguré son tout nouveau Centre de jour pour personnes sans abri, situé à Saint-Gilles (rue de l'Église 73). C’est dans ce lieu d’accueil entièrement rénové et aux espaces repensés et optimisés que notre centre d’accueil a déménagé cet été.

Jamais, au cours de ses plus de 60 ans d’existence, L’Ilot n’avait pu proposer à ses usagers et usagères un lieu d’accueil aussi approprié. Imaginé et conçu pour mieux répondre à leurs besoins, ce nouveau centre d’accueil est le résultat de plusieurs années de réflexions menées avec les experts et expertes du vécu, nos équipes et nos partenaires (inter)sectoriels.

Et cette nouvelle structure apporte déjà des effets bénéfiques, directement observables, au vivre-ensemble et au bien-être des personnes : les équipes de terrain de L’Ilot constatent depuis l’ouverture une nette amélioration du climat qui y règne et une diminution drastique des violences. Encore une preuve que ce n’est qu’en proposant des services de qualité dans un environnement faisant la part-belle à la dignité qu’on peut véritablement épargner, le temps d’un instant, les immenses difficultés de la rue à celles et ceux qui la fréquentent et favoriser une approche sociale d’abord basée sur le lien de confiance, la sociabilisation et le retour à l’autonomie de ses usagers.

En plus des services de première nécessité mieux adaptés aux besoins de ses bénéficiaires, le Centre de jour, ouvert5 jours par semaine (fermé le lundi et le vendredi) sert désormais 45 repas à table, donne accès à six douches pour hommes, deux douches pour femmes et une autre pour personne à mobilité réduite. Une zone de repos pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes a également vu le jour, ainsi qu’un espace informatique.

Au rez-de-chaussée, les Cuisines de L’Ilot ont été installées de manière à centraliser la préparation des repas de l’ensemble des services bruxellois de L’Ilot. Le lieu accueille également la production des Pots de L’Ilot, le projet d’économie sociale de produits certifiés bio préparés par une équipe de personnes qui suivent un programme de (pré)formation aux métiers de l’Horeca.

Aussi, les deuxième et troisième étages accueillent désormais le pôle administratif, communication et levée de fonds de l’association. Une plus forte concentration des services qui donne aussi plus de sens à notre mission.

Nous tenons, enfin, à remercier tout particulièrement les sponsors et soutiens qui nous ont permis de réaliser ce projet d'envergure, comme les joueurs et joueuses de la Loterie Nationale.

Avec le soutien de

L'équipe du centre Circé de L'Ilot lors de l'inauguration. (c) Cabinet d'Alain Maron / Arnaud Ghys
Inauguration du centre CIRCÉ de L’Ilot 1024 595 L'Ilot

Inauguration du centre CIRCÉ de L’Ilot

Ce mercredi 13 septembre a eu lieu l'inauguration du Centre Circé de L'Ilot, le premier centre de jour par et pour les femmes sans abri à Bruxelles.

Ce mercredi 13 septembre, nous avons inauguré le centre Circé de L’Ilot, un lieu d’accueil uniquement pensé par et pour des femmes sans abri et dont l’objectif sera d’accueillir, en mixité choisie, des usagères en situation ou en risque de mal-logement.

Pourquoi Circé ?

Symbole de l’émancipation féminine dans la mythologie grecque, Circé suit son propre chemin et son idéologie. Son mythe a été repris par le patriarcat pour justifier la marginalisation et la punition de femmes trop libres, trop indépendantes et plus savantes que les hommes. C’est une sorcière et derrière ce terme se cache toujours la même idée : celle d’une femme ayant acquis plus de pouvoir que ce que la société ne tolère.

Un nom choisi par la nouvelle équipe sociale 100 % féminine qui sera à l’œuvre dès ce mois de septembre, et l’aboutissement d’un long projet né des multiples constats réalisés depuis plusieurs années au sein de notre association sur le manque de prise en compte d’un sans-abrisme au féminin.

La rue : un monde de violences, particulièrement pour les femmes.

C’est ainsi qu’en janvier 2022 était publiée notre étude-action « Femmes sans abri : sortir de l’invisibilité ». Celle-ci mettait en avant les chiffres, effarants, concernant la présence en rue de nombreuses femmes sans chez-soi et les violences auxquelles elles sont régulièrement confrontées.

Parmi les constats de cette recherche-action : la sous-estimation du nombre de femmes sans abri, mais aussi les interminables parcours de violences qu’elles ont pu subir avant et pendant leur survie dans la rue.

Des spécificités face auxquelles notre secteur s’est longtemps retrouvé démuni : pas assez équipé, trop peu formé, mal accompagné… C’est à cette équation multiple que le tout premier Centre de jour par et pour les femmes sans abris à Bruxelles devra répondre.

Un moment d’échange et de partage autour de la situation des femmes sans abri

Des défis en cascades dans les mois à venir, mais une inauguration et un moment festif d’abord pour marquer la reconnaissance de notre combat pour la prise en compte d’un sans-abrisme au féminin. Organisé en présence de la marraine Lisette Lombé, nouvelle poétesse nationale dès janvier 2024, de partenaires et, bien sûr, de notre équipe sociale, nous avons également fait de cet événement un espace d’échanges.

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Investissez avec la CCL ! 1024 576 L'Ilot

Investissez avec la CCL !

Vous êtes propriétaires ou souhaitez investir à Bruxelles ? Vous désirez donner du sens à votre patrimoine immobilier ? Prendre part à un projet social innovant tout en vous garantissant des revenus fixes, c’est possible avec la CCL, la cellule Captation et Création de logements !

La CCL accompagne des personnes en situation ou en risque de sans-abrisme vers plus d’autonomie grâce à l’accession au logement. Et avoir un chez-soi est une étape indispensable pour reconstruire un nouveau projet de vie.

Grâce à notre expertise immobilière et à notre partenariat privilégié avec les Agences Immobilières Sociales bruxelloises, vous pouvez participer à la fin du sans-abrisme, tout en vous garantissant des avantages certains.

Un loyer garanti, pas de précompte immobilier à payer, pas de gestion locative, une remise en état à la fin du bail et des avantages TVA sur les acquisitions de logement neufs.

La fin du sans-abrisme passe notamment par la création de nombreux logements supplémentaires. C'est pour cette raison que L'Ilot a créé la CCL, qu’elle développe avec l'appui de ses partenaires du secteur.

Vous pouvez, vous aussi, nous aider à mettre fin au sans-abrisme : contactez la CCL sans plus attendre !