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Inspiration

Mission et valeurs 1024 683 L'Ilot

Mission et valeurs

Journées du Matrimoine 586 218 L'Ilot

Journées du Matrimoine

À l'initiative de L’Ilot – Sortir du sans-abrisme et de la plateforme L'architecture qui dégenre, les Journées du Matrimoine se dérouleront à Bruxelles les 25, 26 et 27 septembre 2020. Si les Journées du Patrimoine existent depuis des décennies, les Journées du Matrimoine manquaient à l’appel en Belgique. Initiées à Paris, il y a 5 ans, les Journées du Matrimoine se diffusent en France… et dorénavant à Bruxelles pour la deuxième année consécutive.

Cette seconde édition mettra en lumière d'une part l'héritage matrimonial bruxellois historique - architectural, sculptural, urbanistique, social. D'autre part, les Journées seront aussi l'occasion de découvrir le matrimoine actuel – artistique, politique et féministe. 

Au-delà de la découverte du matrimoine bruxellois parfois, voire souvent, éclipsé, la question fondamentale de l'accès à la propriété pour les femmes et aux professions liées sera transversalement soulevée lors d'ateliers menés par des expertes et tout au long des visites conduites par des professionnelles de terrain. L'ensemble du programme permettra ainsi de rendre compte de la participation des femmes dans les multiples corps de métiers liés au matrimoine.


Pour plus d'informations, suivez le guide.

Le confinement des oublié·e·s 1024 379 L'Ilot

Le confinement des oublié·e·s

Au théâtre Marni, la saison reprend, et la solidarité avec. Lors de l’achat de votre place de spectacle, vous avez la possibilité d’offrir un repas pour une personne sans abri accompagnée par L’Ilot. C'est également l'occasion d'y découvrir le travail photographique de Chloé Thôme illustrant le quotidien au centre d'accueil de jour de L'Ilot durant le confinement.

« Loin des applaudissements à 20h, des craintes économiques pour le futur, du bouleversement de nos petites vies quotidiennes, de la perte accélérée et douloureuse de nos aîné·e·s… il se joue aussi et surtout un drame social. Une catastrophe humaine. Ce minuscule virus rend visibles les invisibles qui sont aujourd’hui les seuls à arpenter les rues de nos villes. Comment rester chez soi quand on n’a pas de chez soi ? Les associations - qui peinent déjà toute l’année à les accompagner dans cette lente agonie - ferment leurs portes les unes après les autres, faute de moyens, de personnel ou tout simplement de matériel. La tension monte. Les gens ont faim.

Je vous partage ces quelques images pour témoigner mon profond sentiment d’impuissance. Mais surtout mon IMMENSE respect pour mes collègues de terrain. Ils et elles sont là, chaque jour, pour continuer à faire le maximum, en mettant de côté le travail psychosocial de fond parce que là, c’est l’urgence absolue ; en fermant les yeux sur leurs idéaux ; en tenant bon parce qu’il le faut, parce qu’ils et elles ont choisi ce métier par engagement, militantisme et par altruisme.

À 20h, je pense à vous.

Et tout le reste de la journée. »

Chloé Thôme

Exposition accessible aux spectateurs du 11 septembre au 25 octobre au Théâtre Marni.
Découvrez la programmation ici.

Avec le soutien de visit.brussels et de la Région de Bruxelles-Capitale

MERCI 1024 390 L'Ilot

MERCI

Première récolte du miel de Jumet 1024 683 L'Ilot

Première récolte du miel de Jumet

C’est une première pour le centre d’accueil pour hommes de Jumet. Issue du travail de Georges, bénévole, et des hébergés, cette petite production récoltée pas plus loin qu’au fond du jardin du centre est destinée aux résidents. On a demandé à Georges quelques précisions sur sa démarche, il en a profité pour passer un appel aux dons.

Comment est né le miel de Jumet ?

L’idée du départ est que mon fils Simon, directeur du centre, voulait que je m’occupe du jardin en tant que bénévole. Il savait que j’étais débutant en apiculture, j’ai terminé ma formation il y a un an… Je lui ai donc proposé de mettre des ruches dans le cadre de son projet plus global de biodiversité. C’était son désir d’avoir des centres d’intérêt différents et plus ou moins attractifs. Les abeilles, c’est toujours attractif. Dès l’installation, quatre ou cinq résidents se sont intéressés au projet. L’objectif était d’intéresser les hébergés.

Comment réagissent les résidents ?

Certains résidents qui étaient intéressés ne sont plus là, ça tourne. Il y en a qui m’ont dit vouloir suivre des cours d’apiculture. J’ai déjà envoyé des notes de cours retravaillées à quelques résidents.

Que retirent-ils de l’expérience ?

Pour ceux qui ont pu participer à l’extraction du miel, c’est un souvenir qui va rester accroché dans leur tête. Il n’y en a pas beaucoup qui y ont participé parce que c’est techniquement compliqué d’inclure du monde. Mais il y aura d’autres occasions. En dehors de ça, il y a le miel que les résidents peuvent consommer. Mon objectif n’est pas de faire du miel pour moi, l’idée c’est que les pots vont à L’Ilot. On démarre avec une ruche, l’année prochaine j’espère qu’on en aura deux ou trois. La production sera alors trop importante pour L’Ilot Jumet donc quelques pots iront peut-être dans une maison d’hébergement à Bruxelles ou au Clos.

Il est bon, ce miel ?

Tous ceux qui l’ont goûté ont dit qu’ils n’avaient jamais mangé un miel comme ça. Nous n’avons rien fait pour le manipuler.

D’où viennent les premiers essaims ?

Deux des colonies qui se trouvent à Jumet sont issues du rucher Caramand (Rucher-Ecole « Abeille du Hain »). L’année passée j’ai acheté un essaim, je l’ai mis en colonie et puis il a été divisé en deux et une des parties de la division est partie à Jumet, s’est développée, a hiverné. On a pu en extraire du miel. L’autre essaim qui nous a été offert par le rucher Caramand a été amené directement à Jumet. Lorsque je leur ai parlé du projet, ils ont été emballés par l’idée et ont décidé de nous le donner.

Un appel à dons ?

Il y a toujours des apiculteurs en fin de carrière ou des familles qui héritent de ruches et ne savent qu’en faire et désirent en faire don dans un but social. Il y a du matériel qui dort. Je suis amateur de vieilles ruches à retaper, de ruchettes… mais nous avons surtout besoin de matériel nécessaire à l’extraction du miel, du matériel apicole quel qu’il soit. Pour l’instant, nous l’empruntons et c’est techniquement très compliqué à organiser. Nous avons la volonté de développer une activité et pour ça, nous avons besoin de matériel.

Par ici pour en savoir plus sur le travail qui a été effectué par Georges à Jumet.

Pour toute proposition de dons en nature, merci d’envoyer un mail à l’adresse n.closson@ilot.be.

L’injuste destin du pangolin 1024 683 L'Ilot

L’injuste destin du pangolin

L’injuste destin du pangolin, roman-feuilleton radiophonique diffusé sur La Première, chronique de la crise Covid-19, est publié sous la forme d’un petit livre. Les droits d’auteur et bénéfices sont reversés à trois associations : L’Ilot, Cœur SDF et Plateforme Citoyenne BXLRefugees.

Questions à Myriam Leroy

Quelle était l’intention derrière le projet ?

Le livre documente la crise. C’était un peu un prétexte pour parler de ce que l’on traverse tous, pour parler des infos anxiogènes dont on nous gavait jusqu’à la nausée, de ce truc qu’il faudrait ne pas oublier. Documenter sous une forme de fiction permettait de s’amuser en tant qu’auteur, de travailler, et on a tous pensé, sans trop savoir l’expliquer, que ça pourrait être bien de conserver une trace de ce truc pour s’en souvenir, pour pas oublier. Je pense que le ton du texte change aussi avec le temps. On ne raconte plus du tout les choses de la même manière à la fin qu’au début. Au début c’est très nerveux, on se demandait ce que l’on allait devenir, si on n’allait pas tous mourir. A la fin ça se dilate un peu, ça se permet aussi des incursions dans des choses un peu plus humoristiques, plus anecdotiques. Je pense que l’idée était réellement de prendre le pouls de la situation et notre pouls à nous et d’en conserver une trace.

De l’oral à l’écrit… ?

A l’origine, c’est vraiment un projet radio. Ce n’était pas destiné à être un livre. C’est plutôt un souvenir. Ce livre est un souvenir du feuilleton radio. La radio est un média dans lequel beaucoup de gens se sont réfugiés. On a assisté à un retour aux médias traditionnels. Les gens ont voulu s’abreuver à des sources d’info qu’ils considéraient fiables et dignes de confiance. On a l’impression d’avoir été rarement autant écoutés que pendant le confinement.

Pourquoi avoir décidé de soutenir des associations dont L’Ilot ?

Il a toujours été évident pour nous qu’il aurait été indécent de vendre un livre pareil pour notre pomme. Je parle en mon nom personnel : j’ai remarqué que soutenir des associations de manière concrète, c’était une manière de rester ancré dans le réel et de ne pas se sentir totalement inutile et impuissant. Ce qu’il y avait de particulièrement angoissant dans cette crise, c’est que l’on ne pouvait rien y faire. Donner un coup de pouce financier, ou un coup de main sur le terrain à des associations, personnellement, ça m’a fait du bien. Je pense que je ne suis pas la seule à m’être engagée parmi les auteurs du livre.

Jérôme Colin a proposé de faire ça pour des associations, ce qui nous semblait couler de source. Il nous a alors demandé de soumettre des noms d’associations. Les trois qui ont été choisies sont celles qui sont sorties plusieurs fois et ça aurait pu être trois autres aussi. 

La question du sans-abrisme, je pense que tout le monde se l’est posée en temps de Covid. On n’a pas arrêté de réfléchir au fait de chez-soi, de maison, de territoire, de liberté. De maison comme protection, comme seconde peau, comme écran entre soi et les malheurs du monde. On a tous pensé aux mal logés, et forcément aux pas vraiment logés du tout. Cette crise a jeté une lumière crue sur des choses que l’on savait déjà mais là il n’est plus possible d’ignorer qu’il existe des inégalités profondes et structurelles, qu’il y a des laissés pour compte, des gens qui ont été complètement abandonnés.

Marka soutient L’Ilot 1024 436 L'Ilot

Marka soutient L’Ilot

A l'initiative de Marka, nous vous avons durant quelques jours proposé de télécharger gratuitement un de ses titres phares du moment sur notre site. En effet, il le joue chaque samedi dans son Live Facebook de 20h10 "Spécial Confinement".

Dans cette vidéo, il s'adressait directement à vous pour vous expliquer son geste. On en profite pour remercier du fond du coeur Marka pour l'attention qu'il porte à notre mission !

Zoom de la semaine dans le journal L’Echo 1024 822 L'Ilot

Zoom de la semaine dans le journal L’Echo

Confinés dans la rue

"Pendant que les gens pestent de ne pouvoir sortir, les sdf, eux, pleurent de ne pouvoir rentrer. Alors les travailleurs sociaux de la rue redoublent d'efforts pour accompagner ces oubliés de la crise sanitaire et sociale que traverse le pays.

L'asbl L'Ilot qui gère le centre, crie sa détresse dans une carte blanche : ' La société dans son ensemble a pris la mesure de la pandémie qui frappe le monde. Mais elle oublie ou ne voit pas celles et ceux qui vont crever si on leur prête pas un peu plus d'attention qu'aux classes moyennes et au BEL20.'"

Si le montant de votre don atteint 40 euros ou plus, vous recevrez une attestation fiscale en mars 2021.
Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % du total de vos dons
(conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992).
Sans-abrisme : l’après-crise sera encore plus dur 940 788 L'Ilot

Sans-abrisme : l’après-crise sera encore plus dur


Carte blanche initialement publiée dans le journal Le Soir, le 3 avril 2020

Aujourd’hui, la société dans son ensemble, de l'ONU aux comités de quartier, a pris la mesure de la pandémie qui frappe le monde. Mais elle oublie ou ne voit pas celles et ceux qui vont crever si on ne leur prête pas un peu plus d'attention qu'aux classes moyennes et au BEL 20.

Beaucoup l’ont déjà dit et écrit : la crise du Covid-19 est en train de révéler les failles d’un système qui était au bord du gouffre depuis longtemps.

Parmi ces failles, il y a celle, béante, d’une société qui tolère de maintenir dans un état d’extrême pauvreté de plus en plus de personnes et de familles, une société incapable de déployer les moyens nécessaires pour lutter efficacement contre les inégalités sociales, culturelles et économiques. Contre le sans-abrisme, contre les violences conjugales et intrafamiliales, contre l’exploitation et la traite d’êtres humains, contre les discriminations de genre, etc.

Une société qui, pour toute réponse à l’appel de peuples obligés de quitter leur pays pour fuir la guerre ou la misère, envisage de renforcer ou de fermer ses frontières. Et l’on pourrait continuer la liste, trop longue, de tout ce qui nous révolte mais ne trouve pas de réponse digne faute d’ambition politique, de courage, de grandeur.

En Belgique, des femmes, des hommes et des enfants survivent depuis des années dans des conditions très difficiles, indignes, inacceptables. Grâce à la débrouille. Grâce aux solidarités de proximité organisées à petite échelle. Grâce à des soutiens ponctuels, des projets soutenus car « innovants » puis laissés de côté, plutôt que des moyens structurels. Grâce à l’engagement et la détermination de citoyens et citoyennes décidé·e·s à donner de leur temps, à partager avec les oubliés et les oubliées du système leur lieu de vie et/ou leurs ressources, parfois maigres. Grâce aussi à des associations de terrain qui se démènent pour proposer une offre de services de première nécessité aux publics les plus exclus, tout en continuant de dénoncer, de revendiquer que l’Etat assume son rôle, mais aussi pour construire des solutions plus dignes et plus durables.

Tout cela, chacun et chacune d’entre nous le sait. Les responsables politiques le savent. Tout le monde le sait. Depuis longtemps.

Ces femmes, ces hommes, ces enfants, qui survivaient à peine hier, subissent aujourd’hui doublement les effets terribles d’une crise difficile pour tout le monde : fermeture de nombreux restaurants et services sociaux fréquentés par les personnes sans abri et/ou sans papiers, augmentation des risques de maltraitance d’enfants et de violences conjugales pour les femmes confinées à la maison avec leur conjoint, suppression des congés pénitentiaires et des visites pour les détenu·e·s, impossibilité pour les parents d’enfants handicapés de souffler, isolement renforcé pour les personnes âgées, etc.

Et puis, pour beaucoup, la perte de revenus.

Partielle pour celles et ceux qui se retrouvent au chômage économique subi (oui subi, n’en déplaise à Jan Jambon) : je ne vais pas faire la liste des métiers concernés, d’autres en ont déjà parlé. Pour ceux et celles-là, il y aura une intervention de l’Etat, ça ne compensera pas tout, mais ça aidera un peu.

Totale pour celles et ceux qui travaillaient dans les coulisses du système et qui, du jour au lendemain, viennent de basculer d’une survie très pénible à… un RIEN épouvantable. Je parle ici de ces petits métiers ‘au noir’ qu’à peu près tout le monde critique mais auxquels presque tout le monde, particulier ou chef d’entreprise peu scrupuleux, est content de faire appel : les plombiers, les plafonneurs, les carreleurs, les jardiniers, les femmes de ménage, etc. Du jour au lendemain, on ne les a plus appelé·e·s. Du jour au lendemain, ça ne leur servait plus à rien d’aller attendre le matin, dans les quartiers connus des trafiquants de main d’œuvre pas chère, qu’une voiture s’arrête et leur propose une journée de boulot pour quelques euros qui permettaient de manger le soir. Je parle aussi des femmes contraintes de vendre leur corps pour des raisons économiques. Du jour au lendemain, leurs clients ne les ont plus appelées. En d’autres temps, on aurait toutes les raisons de se réjouir de la disparition de cette forme extrême de violence. Mais aujourd’hui, ces femmes se retrouvent sans rien et elles ne s’y sont pas préparées.

Ces travailleurs et travailleuses de l’ombre, ou devrais-je dire ces victimes d’un système aux failles béantes qui disait avoir besoin d’eux/elles mais aujourd’hui les abandonne viennent grossir les rangs des personnes fréquentant les services du secteur sans abri. Au centre de jour de L’Ilot, situé sur le parvis de Saint-Gilles, tous les jours, la file s’allonge : des visages inconnus s’ajoutent aux visages qui utilisent nos services depuis des mois, parfois des années. Ils viennent demander un repas, un colis alimentaire, tête baissée, un peu plus honteux encore que les autres.

Comme nos équipes en ont l’habitude, elles serviront aussi longtemps que possible l’augmentation de ces demandes, avec engagement et détermination.

Depuis toujours, notre action est compliquée car le nombre de personnes qui s’adressent à nous ne cesse d’augmenter d’année en année, mais aussi parce que les conditions dans lesquelles nos équipes doivent travailler sont de plus en plus difficiles : pas assez de moyens financiers, des équipes trop réduites, des infrastructures pas adaptées pour faire face à l’augmentation des demandes et à l’évolution des publics (de plus en plus de femmes, de familles, de mineur·e·s non accompagné·e·s, de plus en plus de problèmes de santé mentale et d’assuétudes, etc.), l’épuisement d’une partie de nos travailleurs et travailleuses soumis·e·s à des métiers difficiles – accompagner chaque jour les publics qui subissent les conséquences de cette société excluante - et à des horaires lourds totalement incompatibles avec les rythmes de la vie familiale.

Lorsque la crise du Covid-19 a éclaté, malgré l’absence de matériel de protection, malgré la peur de ramener chez soi le virus et de contaminer ses proches, chacun et chacune de nos travailleurs·euses a dit sa détermination à maintenir l’ouverture de tous nos services.

Depuis bientôt trois semaines maintenant, ils et elles sont au rendez-vous, tous les jours, 24 heures sur 24. Ils et elles font face aux difficultés du confinement précaire dans des services où le respect des mesures sanitaires et de distanciation sociale est beaucoup plus compliqué que n’importe où ailleurs. Ils et elles tentent de rassurer les personnes accueillies et de les informer sur les précautions à prendre, désamorcent les tensions liées au confinement dans des espaces étroits, calment celles et ceux dont la santé mentale empêche de tout comprendre, aident d’autres à traverser les crises de manque ou de décompensation, organisent des jeux pour que les enfants, déjà tant touchés par l’errance le reste de l’année, puissent garder un peu de leur innocence et de leur belle énergie.

Ce secteur de l’aide aux personnes sans abri, je l’ai découvert il y a 5 ans lorsque j’ai eu l’honneur de prendre la direction de l’ASBL L’Ilot. Chaque jour, je me suis émerveillée et je continue de m’émerveiller du niveau d’engagement des personnes, salariées ou volontaires, qui s’y activent.

Aujourd’hui, je sais, mes équipes savent déjà que l’après Covid-19 sera plus dur encore.

Nous nous attendons à ce que les budgets publics dévolus à ce secteur aient été siphonnés par la gestion de la crise, au détriment de budgets pour continuer à construire des réponses structurelles. Nous nous attendons à voir arriver chaque jour un peu plus de personnes qui « tenaient » dans un « chez soi précaire » et qui sont en train de basculer.

L’Ilot a fait de la fin du sans-abrisme son mot d’ordre. Ici et dans d’autres endroits de la planète, d’autres organisations y travaillent aussi, certaines s’en rapprochent.

De notre côté, nous continuerons d’y travailler d’arrache-pied, parce que des réponses existent, parce que nous sommes capables de les construire et de les mettre en œuvre avec nos partenaires de secteur, parce que c’est un enjeu de dignité humaine que de permettre à chacun et chacune d’avoir une place de choix et de qualité dans notre société.

L’Ilot sera là pour soutenir ces publics, déjà connus ou nouveaux.

Mais aussi pour exiger un autre modèle de société.

Au nom de tous les travailleurs et travailleuses, salarié·e·s ou volontaires, qui chaque jour sont là pour accompagner notre public : Adélie, Ahmed, Alain, Alain, Alexandra, Alicia, Alix, Amandine, Amina, Amira, Angelina, Anita, Anjel, Anne, Anthony, Apolline, Arnaud, Aude, Audrey, Aurélie, Aurore, Axelle, Béatrice, Bertrand, Boris, Brieux, Camille, Carmen, Carmine, Carolina, Catherine, Catherine, Cédric, Chantal, Chloé, Christelle, Christian, Cintia, Claire, Claudine, Clemente, Corine, Dairo, Damien, Daniel, Denis, Diego, Dominique, Eddy, Eldy, Elena, Estelle, Estelle, Esther, Etienne, Evelyn, Fanny, Faten, Flore, Francesca, Françoise, Gabrielle, Gaetan, Gilles, Hakim, Héloïse, Henri, Ioana, Isabelle, Isabelle, Jacques, Jawad, Jawad, Jean-Luc, Jérémy, Jo, Joëlle, Jose, Josette, Judite, Julie, Juliette, Julliard, Junior, Kasole, Khalid, Khalid, Khalid, Laetitia, Larry, Laura, Laurence, Laurent, Laurent, Léonor, L’Houcine, Linda, Loïc, Ludovic, Mabrouk, Malik, Manon, Manon, Marcel, Marie Paule, Marine, Marta, Martine, Martine, Matthieu, Maryse, Maurice, Max, Mélina, Michelle, Mireille, Mohamed, Mohamed, Morgane, Mustapha, Myriam, Myrjam, Nadia, Nam, Nastassja, Natalia, Nathalie, Nathalie, Nicolas, Nicole, Nikola, Nikolaï, Océane, Papy, Pascale, Pascale, Paul, Paul, Paulette, Philip, Philippe, Pierre-Arthur, Providence, Quentin, Quentin, Rachid, Rahma, Raphaël, Renan, Richard, Roger, Selahattin, Serge, Silvia, Simon, Simone, Sixtine, Sonja, Sophie, Steeve, Stephan, Stéphane, Stéphanie, Tenimba, Thibault, Valentin, Valérie, Valérie, Vanessa, Véronique, Véronique, Walid, Xavier, et Yasmina.

Ariane Dierickx

Directrice générale de L’Ilot

Si le montant de votre don atteint 40 euros ou plus, vous recevrez une attestation fiscale en mars 2021.
Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % du total de vos dons
(conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992).
Urgence Covid-19 : les personnes sans abri ont besoin d’aide ! 1024 504 L'Ilot

Urgence Covid-19 : les personnes sans abri ont besoin d’aide !

Vous le savez, les mesures de sécurité ont un mot d’ordre simple : restez chez soi. Mais comment font ceux qui, précisément, n’ont pas de « chez soi » … ?

Il est hors de question d’abandonner celles et ceux qui, plus que jamais, ont besoin d’accéder aux besoins de première nécessité. Sinon, comment peuvent-ils·elles respecter les recommandations d’hygiène, comme se laver les mains, s’ils n’ont pas même un accès simple à un lavabo ?

C’est pourquoi nous avons décidé de maintenir nos services, malgré la situation de crise. Et nos travailleur·euse·s répondent toutes et tous présent·e·s pour y faire face.

Mais ce maintien a un coût considérable. Nous devons en effet acheter du matériel de désinfection de toute urgence, trouver des solutions d’hébergement et de soins supplémentaires, sans compter le renforcement de nos équipes afin de pouvoir maintenir les services de repas et d’hygiène, tout en nous adaptant aux recommandations fédérales.

Vous pouvez agir face à cette situation !

Un don de 20, 40 ou 60 euros représente déjà un soutien indispensable pour le maintien de nos centres et services en faveur des personnes les plus pauvres.

Merci de les aider dans cette situation de crise exceptionnelle. Et surtout merci, en leur nom, d’agir concrètement !

Vous pouvez aussi faire un don via virement bancaire sur notre compte BE33 0017 2892 2946 en ajoutant la communication « Urgence coronavirus ». Merci de tout cœur !

Si le montant de votre don atteint 40 euros ou plus, vous recevrez une attestation fiscale en mars 2021.
Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % du total de vos dons
(conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992).