Des centaines de personnes en demande d’asile dorment dans la rue en plein hiver, au mépris des lois belges et du droit international. Ils ont fui leur pays, à cause des guerres, des conflits politiques, de la pauvreté, de l'exploitation économique.
Cela fait plus d’un an que l’État belge se soustrait à ses obligations en matière d’accueil et de droits humains. Depuis ce mercredi 15 février, suite à l’expulsion des résident.e.s ou occupant.e.s du squat « Palais des droits » à Schaerbeek et malgré les promesses de relogement, entre 200 et 250 personnes passent la nuit dans un campement de fortune sur les trottoirs le long du canal. De nombreuses autres se sont dispersées dans les rues, invisibles. C’est uniquement grâce à la solidarité citoyenne, et à l’organisation et l'unité des exilés eux-mêmes, que le drame humanitaire a pu être évité jusqu’à présent.
Cette situation est l'incarnation des politiques migratoires qui à tous les niveaux bafouent la dignité et les droits des personnes. Il est temps de changer de dynamique. Des solutions existent. C’est une question de choix politiques. Il est temps d'affirmer publiquement notre solidarité et de rappeler l’État à ses obligations.
Ce vendredi à 17h, des demandeurs d'asile et personnes solidaires appellent à un rassemblement et une chaîne humaine autours du centre Fedasil « le petit château » :
- Pour une solution immédiate de cette « crise » et un hébergement pour toutes les personnes à la rue.
- Pour une politique d’asile et d’accueil digne et humaine.
- Pour la solidarité et le respect des droits fondamentaux de tou.te.s, indépendamment de leur origine, de leur religion, de leur orientation sexuelle ou de leur genre.
- Contre le racisme et les discours haineux de l’extrême droite.
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